dimanche 25 novembre 2012

Une première micro victoire!!

Le projet! Il avance!

Aber es ist schwer!!

Les développements de ce matin sont que Antoine Marrauld (le jardinier de Bordeaux 1) et moi sommes allés nous procurer deux arbres à la ville de Talence! Nous avons donc un sorbier et un amandier que nous planterons dès que nous aurons l'autorisation de commencer le jardin.

Nous espérions avoir plus d'arbres, parce que nous représentions une association de Bordeaux 1, et qu'on m'avait dit que je pourrais aller chercher DES arbres, en autant que j'avais une personne vivant sur Talence avec moi. Eh bien j'appris sur place, par cette même personne, qu'on n'aurait pas plus qu'un arbre par justificatif de domicile. Encore heureux que j'aie eu l'idée de demander ledit justificatif, pour l'Astragale et la Fourmi, la veille. Mais bon, comme le dit M. Marrauld, je ne me formalise plus avec les lourdeurs administratives.

Maintenant, je vais revenir plus tôt de trois semaines environ. La commission FSDIE. En gros, une audience où les projets étudiants sont passés à la loupe afin d'avoir droit au budget demandé. Je m'étais fait avertir avant que mon projet n'allait pas passer, parce qu'il «manquait trop d'information». Je tiens à dire que tout ce qu'on m'avait dit pour préparer ce budget, c'était de le faire simple, de ne pas hésiter à demander de l'argent, et à présenter le tout très brièvement. Eh bien comme de fait, puisque nous n'avions pas encore LA signature de la DPI pour nous donner un terrain, nous n'avons pu recevoir l'argent, et nous devrons attendre la prochaine commission en mars... Cela dit, nous n'avons pas besoin d'un million de dollars pour commencer un jardin.

La semaine passée, j'ai donc écrit au monsieur du développement durable pour savoir ce qui en était du terrain. Il m'a répondu qu'il y avait une réunion le jour même et qu'il était très important que j'y assiste. J'ai reçu sa réponse 2 heures avant cette réunion et j'avais TP l'après-midi, donc c'était just too bad. J'ai fini par avoir des nouvelles de cette réunion le surlendemain, en allant rencontrer ce monsieur. Apparemment, la DPI ne voulait pas conclure quoi que ce soit parce que le FSDIE avait trouvé mon projet «pas assez abouti».

« [...] puisque nous n'avions pas encore LA signature de la DPI pour nous donner un terrain, nous n'avons pu recevoir l'argent [de la FSDIE] [...] » « [...] la DPI ne voulait pas conclure quoi que ce soit parce que le FSDIE avait trouvé mon projet ''pas assez abouti'' [...] »

Voyez le beau tournage en rond auquel j'assistais, impuissant.

En sortant de ma réunion, qui soit dit en passant était le vendredi après-midi, alors que je croyais que ma semaine était finie, le moral à terre, j'ai pensé rendre visite à Anne Lassègues, une dame qui participe à un autre projet dont je fais partie, qui avait son bureau non loin de là. Elle m'a rassuré en me disant qu'en fait, ce n'était apparemment pas compliqué du tout, et que n'avais qu'à contacter une telle madame pour qu'elle me donne officiellement le terrain que nous voulions.

J'espère régler tout ça en début de semaine, pour que nous plantions nos arbres fruitiers et que nous commencions à travailler sur tout ça.

Au-travers, je trouve le temps de réviser mes cours et de faire les travaux (exposés oraux ou autres) afin de ne pas TROP être pris au dépourvu lors de mes examens en décembre.

Mathieu

vendredi 9 novembre 2012

Mois de novembre

Merci à Jean-François de m'avoir rappelé que j'avais un blogue!

Voici des photos.

Monument aux Girondins, Bordeaux
Featuring des chevaux marins.
Brantôme

Brantôme

Brantôme







Je viens de passer quelques heures à télécharger/modifier/télécharger des photos... Ouch.

Nous avons donc une photo de Bordeaux plus haut, et des photos de mon voyage dans le Périgord plus bas.

Encore une fois, j'ai atteint la capacité maximale de stockage de photos, alors ça devra faire pour l'instant.

Sinon dans ma vie, tout va bien. Je donnerai peut-être des détails éventuellement!! :)

Mathieu

dimanche 14 octobre 2012

AAH!

Excusez-moi de vous abandonner, sans nouvelles, pendant si longtemps.

En fait, je viens écrire juste pour vous dire que je suis toujours en vie, et pour vous shooter quelques nouveautés ou continuités de ma vie!

**Avec, en prime, quelques expressions françaises glissées au travers pour donner une couleur locale. Après mon week-end, mon cerveau n'a que du français de France à ressasser, haha!

-Théâtre: On fait une comédie musicale (!??). En fait, comme plusieurs n'étaient pas chauds à l'idée et que nous faisons, après tout, un cours de THÉÂTRE, (c'est-à-dire ni de danse, ni de chant), la prof a pensé à  un concept: Roméo et Juliette + West Side Story. On a la même histoire, mais d'un bord c'est un texte classique purement théâtral, et de l'autre, essentiellement des chansons cul-cul. Alors on va garder l'essentiel de la pièce (pas tout, pour avoir une durée de prestation n'excédant pas 1h15), en ajoutant chansons, danse et musique! Je pense que c'est un beau projet, même si ça peut sembler incongru: si on s'y met et qu'on y croit, on pourra y arriver, je crois!

-Danse contemporaine: Haha, je pense qu'il n'y a pas de groupe le mercredi finalement. Ça ira à une prochaine fois, hein!

-Cours d'allemand: la prof est vraiment sympa, et je pense que je vais pouvoir progresser oralement, même si je suis dans le groupe des moins avancés. Peut-être pourrai-je tenter le groupe avancé au prochain semestre?

-Scolaire: Semaine de ouf! J'avais des travaux dirigés et des travaux pratiques de bord en bord de mon horaire, complétés par diverses petites choses de la vie d'un Québécois en France. D'où mon manque de temps.

-Vie sociale: En fin de semaine, on s'est rendu à Hostens avec le monde de l'Astragale et la Fourmi, l'association dans laquelle je me suis embarqué. Nous étions une trentaine et c'était gavé bien: photographie de champignons, randonnée botanique et géologique, randonnée de canot avec visite de site protégés, fête en soirée, hébergement sur place (détails plus bas), VTT dans la forêt des landes autour des lacs artificiels avec exposés botaniques et zoologiques et puis exposé sur les oiseaux migrateurs. Maintenant, je connais beaucoup plus de monde sympa et j'ai un bassin de recrutement pour le projet!

-Le projet: Parler aux partenaires potentiels cette semaine, monter un budget grossier, rencontrer le responsable du développement durable, envoyer quelques milliers de mails, espérer rencontrer les gens qui pourront nous prêter un terrain... Déjà, ce n'est plus mon projet, mais celui d'un embryon d'équipe, qui devrait prendre forme d'ici 2-3 semaines. C'est tellement excitant!

-Note: mon questionnaire sur les habitudes éco-citoyennes est prêt! Je vais vous envoyer un courriel sous peu. Si jamais je vous oublie, s'il-vous-plaît, écrivez-moi pour que je vous le fasse passer (à vous ou votre famille ou vos amis, si vous êtes motivés!). Je dois faire passer le questionnaire à une vingtaine de personnes MINIMUM, idéalement d'horizons variés (c'est-à-dire pas 20 personnes de 4 familles différentes: les réponses seraient trop semblables). Je dois envoyer le questionnaire par mail d'une façon particulière pour que Gmail ne me bloque pas le message... Je vous enverrai donc la procédure -simple- avec le courriel. Vous devrez ensuite me renvoyer un fichier .txt contenant les réponses (qui seront codées), en me renvoyant le courriel. Merci d'avance!!

Pour le retour sur ma nuit à Hostens, je vais vous la narrer, ce sera plus drôle.

Gîte d'Hostens, chambre 01, 3h30 du matin environ: il fait froid. Je replace ma couette du mieux que je peux pour garder ma chaleur... J'allais quand même pas emmener un sleeping bag en France. Dans mes contractions encore engourdies par l'alcool, le lit craque, mon nez coule, ma chaleur s'évade. C'est là que, un peu misérable, je me rends à l'évidence: je dois aller aux toilettes.

Parenthèse. Nous avions canoté en après-midi. Je n'avais pas trop fait gaffe aux commentaires des autres «on sait tous comment ça va finir!» et je me disais que s'il y en a un qui n'allait pas commencer des petites guerres d'eau, c'était bien moi: j'allais simplement éviter les éclaboussures. Toutefois, cet après-midi-là, je me suis malencontreusement retrouvé à l'eau, mon canot étant curieusement le seul à avoir chaviré. Je dois dire que j'étais avec Emeric, celui qui avait passé le commentaire et qui du coup nous a fait chavirer pour éviter l'attaque de son ami, etc. J'aurai finalement contribué à l'effort de guerre moi aussi. Fin de la parenthèse.

Mes bobettes séchant près de moi, je suis nu dans ma couette pliée. Heureusement, ma co-chambreuse n'a pas remarqué, mais là, je dois m'aventurer dans le corridor. Je m'étire donc, pour aller chercher mes pantalons par terre, les poches pleines de clefs, monnaie et autres gogosses bruyantes. Je l'enfile donc, en faisant grincer le lit tout-à-fait subtilement, avant de vider mes poches par terre (pour voir leur contenu se disperser sur le plancher) et de pousser la porte de ma chambre jusqu'à ce que je sois dans le corridor. Détection de mes mouvements: les néons s'allument, mettant en évidence ma vision floue, mes lunettes étant restées dans la chambre. Marche rapide, toilette, retour. Toujours dans la lumière blafarde. Toujours dans le froid.

Je pose ma main sur la poignée, et l'araignée sort, de sous la porte. Ou non...

Je pose ma main sur la poignée, mouvement. Grosse ombre noire, tassée, pattue et floue, droit vers ma jambe gauche. La saloperie sortait de ma chambre. Une araignée charnue comme il ne s'en fait pas.

Le danger passé, je retourne à l'intérieur: elle sera le souci de quelqu'un d'autre. Gardant mon pantalon cette fois, je saute dans le lit dans un ultime grincement et me cale dans ma couette retrouvant un peu de chaleur, encore frissonnant de cette expérience dégoûtante. Je devrai vérifier mes choses une à une demain...

Je referme les yeux, je respire. C'est fini, et je laisse ma fatigue me revenir, ne gardant de  mon expérience que le cœur battant plus vivement.

Puis, vint le hurlement. Le premier surprend. Confus, dormais-je? Alors que je voudrais évaluer la possibilité d'avoir rêvé, il reprend. On assassine un homme. Encore un autre cri, déchirant, cinglant. C'est la peur, pure, la douleur et l'horreur. Non, c'est une terreur nocture, ça ne peut Et un autre, en decrescendo, avec un son indistinct à la fin. Puis, le silence.

Silence... Ça y est, il s'est vidé de son sang. Quelqu'un va-t-il se lever? Va-t-on entendre quelqu'un le rassurer? Pourquoi ne suis-je pas à sa chambre en train de lui prodiguer les premiers soins?

Dans un bruit blanc assourdissant, mes pensées s'emmêlent et se figent, et je coule comme une roche, inerte, dans un sommeil profond.

Mathieu

dimanche 30 septembre 2012

Une fin de semaine à Bordeaux.

Bonjour!

Je vais profiter de ma fin de semaine plus relax pour vous parler un peu de ce qui se passe dans ma vie.

Hier, j'ai fait un tour photo de la ville, pour capturer des belles images du centre-ville (tout le trajet de tram Hôtel de Ville- Quinconces- Place de la Bourse). J'ai visité la tour Pey-Berland, le clocher séparé de la cathédrale Saint-André. Comme je suis résident de l'UE, c'était gratuit (un des nombreux avantages des moins de 26 ans ici). En montant dans l'escalier étroit, c'est presque impossible de ne pas ressentir un mini sentiment de claustrophobie, quand après une longue montée, on réalise qu'on n'a aucune idée de combien de marches il reste à monter pour atteindre la première terrasse. Par contre, ça en vaut vraiment la peine! Je vais sans doute y retourner pendant l'année, parce que c'est vraiment quelque chose.

Soit dit en passant, je vais mettre les photos quand le cœur me le dira, donc pas tout de suite... Mais vous allez capoter ;)

Après, je rencontrais des gens pour un projet: je vous en reparle dans quelques instants.

J'ai fait l'épicerie, j'ai soupé, et on est sorti entre québécois (comme la veille d'ailleurs). En fait, la veille, j'avais proposé un peu tard d'aller en ville prendre un verre, mais Annick et Vincent n'avaient pas répondu à l'appel. En fin de compte, on s'est retrouvé au même bar, comme quoi le hasard fait bien les choses.

Sinon, mes occupations ces temps-ci sont le travail scolaire (d'ailleurs, je dois faire passer un sondage auprès d'une vingtaine de personnes du Québec pour mon cours d'écologie, je vous mettrai bientôt le lien sur mon blogue et je l'enverrai par courriel en plus. Merci d'avance!), pratiquer le piano, finir les documents relatifs à mon établissement à Bordeaux, la cuisine et me promener sur le campus pour diverses inscriptions, informations, etc. Par exemple, je me suis inscrit à deux activités parascolaires, soit le théâtre et... la danse contemporaine (!!). J’espérais qu'il y ait d'autres styles, mais non, donc c'est pas grave: je vais sortir de ma zone de confort et je crois que ça peut être une bonne chose. Pour ce qui est du théâtre, la première session est consacrée entièrement à apprendre la technique de scène, et la deuxième sert à préparer la pièce de théâtre (une autre bonne raison de partir pour un an!). J'ai extrêmement hâte de commencer demain à 20h00, et je crois que ça va être super stimulant!

Bon, pour mon «projet»! Alors en arrivant ici, une chose m'a choqué: on ne peut pas faire de compost sur le campus... Pour moi, c'est un peu aberrant, considérant que mon sac de poubelle (bien que peu volumineux) est composé principalement de résidus organiques. Je me disais qu'il y avait peut-être quelque chose à faire. Au courant des jours qui suivirent, j'ai également remarqué que le campus, avec ses airs d'Europe de l'Est, était pourvu de grands espaces où seul poussait un gazon maigre, sec et raide. Finalement, j'ai aussi remarqué qu'au sein de mon habitation, il n'y avait aucune activité de socialisation qui était organisée, pas plus qu'il n'y avait d'association des étudiants de biologie.

Trois idées de projet ont donc germé dans mon esprit: compost, plantation d'arbres et jardin collectif. Mais comment faire? À qui parler? J'ai donc composé une lettre pour présenter le projet à mes collègues de bio, afin de recruter, et je l'ai envoyé à quelques uns de mes amis du Québec. J'ai reçu beaucoup d'excellents commentaires, en ce sens qu'ils m'ont permis de prendre du recul par rapport à mes initiatives et à relativiser certaines choses, tout en m'encourageant. J'ai ensuite écrit à la secrétaire du programme de bio, pour savoir s'il y avait moyen de faire des envois mails groupés aux étudiants. J'ai été vraiment chanceux: elle m'a redirigé vers le BVE (bureau de la vie étudiante), siège des associations étudiantes. La madame voulait me rencontrer pour discuter de mon projet.

Je m'y suis donc rendu, et on a parlé un peu de tout ça. Elle m'a conseillé d'écrire à l'Astragale et le fourmi, une association de biologie qui a pour but de faire connaître la faune et la flore. Je les ai donc contacté pour savoir si mon projet pouvait les intéresser. En procédant ainsi, j'aurais l'occasion de m'intégrer à leur groupe et ainsi éviter toutes les démarches administratives lourdes pour initier une association étudiante.

J'ai donc rencontré Clément et Julie samedi, et on a échangé sur nos projets respectifs. Je suis heureux d'être tombé sur des gens intéressés, motivés et dynamiques! J'ai même appris que les associations étaient relativement choyées à l'université en ce qui a trait au financement des projets, mais qu'il fallait déposer ceux-ci avant le 22 octobre, donc pas de temps à perdre!

Aujourd'hui, je m'informe sur la faisabilité des projets, j'écris des mails à du monde un peu partout, et j'ai bien hâte de voir comment tout ça va se dessiner. On s'entend que les chances sont qu'en repartant, je n'aie pas transformé le campus en forêt de permaculture avec un système de compost auto-géré... cela dit, j'espère pouvoir me concentrer sur un projet, aussi simple soit-il, pour le concrétiser et le mener à terme (ou assez loin), en espérant pouvoir donner un certain sentiment de fierté aux participants, assez pour qu'ils aient l'ambition de continuer après!

Parfois c'est difficile de tout faire et de garder le moral, parce que, je dois l'avouer, je m'ennuie un peu de mon monde au Québec (beaucoup, par moments), mais je fonce, et je passe au-travers de ces petits downs existentiels!!

J'ai oublié: près du Grand Théâtre, je suis allé visiter une parfumerie, et j'ai senti les parfums Amouage (encore une ligne trop hot qui vend des bouteilles à 300$ les 50 ml...). Bref, ça sentait hyper bon et hyper riche.

À bientôt!
Mathieu

Ah pis 'garde ;)

Place de la bourse

Cathédrale Saint-André, vue de la tour Pey-Berland

Grand Théâtre de Bordeaux
Apparemment, j'ai utilisé tout l'espace que j'avais sur le blogue avec mes photos...

Donc je vais peut-être devoir éliminer les premières ou les moins pertinentes au fur et à mesure que j'en ajoute... On verra! Je les ai mises le plus gros possible, tant qu'à pas pouvoir en mettre d'autres!

lundi 24 septembre 2012




St-Emilion! C'était samedi passé, et malgré les nuages, c'était é-coeu-rant! En fait, le temps maussade ajoutait une note dramatique au paysage, bien souvent.

La tour d'un donjon inconnu... Dramatique!

Puis, en soirée, quand le soleil est sorti, c'était la cerise sur une journée presque parfaite!

J'ai donc voyagé avec Anick et Vincent, deux nouveaux amis québécois en échange (baccalauréat en mathématiques).

Anick et Vincent
En arrivant, on s'est rendu à l'office du tourisme, où on a reçu la carte des lieux, avec la liste (et quelle liste) de tous les châteaux que l'on pouvait visiter à proximité. En fait, la visite des châteaux de St-Emilion est plus facile à envisager en voiture, mais à pied, si on réduit le nombre de vignobles visités, ça reste réaliste, dans un rayon de 1-2 km.

On a commencé par visiter deux caves tout près. La première était définitivement mieux: une grande cave, des vins de millésimes remontant jusqu'aux années '70, une dégustation, etc. (le tout étant gratuit).


Le premier vin goûté était très intéressant, avec des notes anisées, que je n'avais jamais eu l'occasion de percevoir dans un vin. On nous a montré le catalogue (il y en avait plusieurs qui n'étaient pas très chers), mais je préférais attendre avant d'acheter une bouteille. À la deuxième place, la réservation n'était offerte que pour ceux «intéressés à acheter». En tout cas, avec l'attitude de la préposée, non, on n'était pas intéressé...

La terrasse où on a mangé
On est allé dîner tout près, menu table d'hôte: Soupe de poireaux, andouillette avec frites, et crème caramel. C'était très bon! L'andouillette est une espèce de saucisse.
Les photos sont tirées de Google images!
File:Andouillette AAAAA cuite.jpg
La saucisse est faite à base d'éléments du tube digestif du porc, selon Wikipedia. La première image montre bien la texture de la «peau» et la deuxième montre bien la texture de l'intérieur. En vrai, je trouvais que ça goûtait un peu le smoked meat. Même si c'est pas exceptionnel, c'est fort agréable! Vincent a un peu moins apprécié (pour parler en euphémismes) et Anick n'a pas voulu goûter à nos assiettes. Haha!

Pour l'après-midi, on avait prévu visiter un château où on produit du vin bio, mais après avoir cherché notre chemin assez longtemps (des routes pas de noms, combiné à une carte qui n'affiche même pas les noms de celles qui en ont: c'est bien pratique), on s'est heurté à une porte close, malgré l'annonce qui disait qu'ils étaient ouverts le samedi, sans rendez-vous.
Château anonyme se trouvant sur notre route
Pas grave, on a rajusté le tir, et on s'est rendu à un autre château, le château Franc-Pourret, où la production est également bio.
L'horreur située à l'entrée du château Franc-Pourret. Pourquoi??
La visite ne coûtait que 4 euros et durait 1h30 environ. On a donc visité les chais, la salle de cuve, les vignes et le grenier, où nous avons fait la dégustation.
Photo du chais du château Franc-Pourret, où se fait le vieillissement des vins. Chaque barrique leur coûte environ 300 euro et dure 4 ans, après quoi les tannins sont en majeure partie épuisés. À noter qu'après avoir vidé leur contenu pour l'embouteillage, le bois humide est mis à sécher. C'est ce qu'on appelle la part des anges: 4 barils, soit l'équivalent de 16 000 bouteilles qui partent en vapeur d'eau et d'alcool!

J'ai demandé à la dame (la femme du vigneron) ce qui les avait motivé à virer au bio. L'histoire est très intéressante: lors de sa commande de produits pesticides, M.Ouzoulias voit un nouveau produit sur sa liste et veut savoir ce que c'est. Il demande au vendeur, puis, voulant avoir le cœur net, il va lui-même s'informer sur les produits qui s'y trouvent.


Vignes du château Franc-Pourret
Il réalise alors que tout ce qu'il déverse sur ses vignes depuis longtemps est une aberration, et qu'il doit changer cela au plus vite. Nous sommes en 1989, et la révolution du bio est loin d'être commencée. Pire, à St-Emilion, quel fou veut se convertir au bio, quand le seul nom du village fait déjà vendre ton vin? S'ajoute à cela la faible disponibilité des marchands de produits bio, etc. Je vous laisse imaginer la suite! J'ai donc trouvé la famille Ouzoulias bien attachante!

Elle nous a donc fait goûter à deux vins, que j'ai trouvés excellents! (En passant, tous les St-Emilion sont des vins rouges.) Le premier, Clos Chante l'Alouette 2009, (de leur autre propriété) était très vigoureux: je trouvais qu'il avait des notes de piment fort, avec des bons tannins, et une finale courte (ça, c'est la madame qui le dit!). L'autre, Château Franc-Pourret 2008, avait un nez incroyable! Il sentait le champignon frais, selon moi (et j'adorais!). En bouche, je trouvais qu'il exprimait un peu la même note de piment fort, mais plus rond, avec une finale plus longue (toujours la madame). J'avais un coup de cœur pour le premier, qui était franchement surprenant. Par contre, puisque le deuxième avait cet arôme et qu'il avait en plus le goût «piment fort» du premier, c'est lui que j'ai acheté, d'autant plus que la madame semblait assez fière de son deuxième vin. En repensant à mon choix, je réalise que j'ai fait une bonne affaire, parce que ma bouteille ne sera pas ouverte avant quelque temps (le temps que je revoie mon monde), et qu'apparemment, l'idéal serait de la déboucher dans environ un an. Alors j'espère qu'elle vieillira bien. Je pense l'avoir rangée dans le meilleur endroit possible de mon petit 9m carré de chambre, et de toute façon, en un an, il y a peu de chances que ça soit un désastre!

En revenant, le soleil se montrait le bout du nez, et la cité médiévale paraissait plus belle que jamais! C'est ainsi que se termine la petite aventure à St-Emilion, jusqu'à date la ville la plus charmante que j'ai vue en France!

Maintenant je vous garoche le reste de mes photos!



Moé! Salut tout le monde ^ ^


De la vigne? Peut-être qu'on est dans une région qui produit du vin!!


Les roses au pied des vignes servent traditionnellement à avertir d'une maladie (les maladies se manifestant plus tôt sur les roses que sur la vigne). Cependant, la madame nous a bien assuré qu'un bon vigneron n'avait pas besoin des roses, et même qu'elle se faisaient souvent maltraiter lors des désherbages!


Idem







Mathieu

mardi 18 septembre 2012

PARIS!

Heille j'ai jamais mis mes photos de Paris...

Deux secondes!

Le Taj Mahal






Centre Georges Pompidou

Fontaine, centre Georges Pompidou

Le Louvre

Le Louvre, naturellement
Et voilà! À la fin, vous avez des photos prises autour de mon auberge jeunesse. Le nombre de boutiques de tissus est impressionnant!

Bon! Je peux recommencer à prendre des photos. Prochain arrêt: St-Emilion (Bordeaux dimanche? On verra...)

Mathieu

Des photos!

Bonjour,

Aujourd'hui j'ai un gros rhume, alors j'ai dormi, j'ai mangé et j'ai fait la larve dans ma chambre. Je pense que ça m'aura aider à passer au-travers de cette épreuve foudroyante.

Je vous montre les photos d'Arcachon et de la dune du Pyla. Les photos de Bordeaux viendront plus tard (lorsque je les aurai prises).




Plage d'Arcachon (je pense avoir réussi à éviter les monokinistes)




Les bancs rouges d'Arcachon





La Maine d'Arcachon. (Non)









L'escalier menant au sommet de la dune du Pyla


Villa bien située





Alors voilà, j'espère que vous appréciez! C'est vraiment pour vous que je m'efforce de prendre des photos: pas facile, quand on est autant sollicité de la vue!!

À bientôt,
Mathieu

dimanche 16 septembre 2012

En attendant le tram...

Le tram passait dans 20 minutes, alors je suis revenu à ma chambre en attendant.

Hier, je suis retourné à Arcachon pour la deuxième fin de semaine de suite, mais cette fois, avec des nouveaux amis de programmes d'échanges de l'Allemagne, de l'Autriche, du Brésil, de l'Espagne, de la Lettonie en plus de la France. C'était vraiment bien! On est allé voir la dune du Pyla: une immense butte de sable (elle fait quelques 130 m de haut) entourée de pins plantés par l'homme (une véritable forêt). L'autre bord de la dune, l'océan: les vagues déferlantes, l'eau salée, le soleil sur le sable chaud...

Le soir, on est revenu et on est allé boire chez une fille de la gang, mais comme ils sortaient en ville à 1h00 du matin, j'ai décidé de revenir, parce qu'aujourd'hui, je visite Bordeaux!

En attendant, je vais aller faire mon épicerie.

Mathieu

mercredi 12 septembre 2012

Mon appart, ma première épicerie!

Bonsoir,
Je vous envoie des photos! Je devrais en envoyer plus au courant des jours qui viennent, mais pour le moment, ma chambre vous est présentée, avec en prime, ma collection de parfums: quelle joie.

Ma collection de parfum augmentée.







Photo de la pendaison de crémaillère : )


Par ma fenêtre..

Bientôt, je prévois faire un tour de la ville pour la prendre en photo!! Vous pourrez voir ça, c'est assez joli.

Mathieu

jeudi 6 septembre 2012

Après des jours d'absence!


J'ai enfin l'internet dans mon appartement, ce qui veut dire que je recommence à éditer le blogue! Yé!

Par contre, là j'ai comme trop de choses à dire en même temps, ce qui est un peu tannant. Tout risque de sortir trop brusquement et de façon désordonnée. Au moins, j'ai eu quelques idées pour classer ce que je voulais vous dire. J'ai fait un espèce de vidéo où je réponds à quelques questions générales (mais l'image est un vrai fail de ma part, alors je vais essayer de garder juste le son), et j'ai écrit dans mon journal personnel alors je retrouverai bien des choses à dire!

Alors voici l'auto-entrevue avec moi-même. Le procès-verbal se trouve après ;)

[VIDEO SUPPRIMÉ PAR MANQUE D'ESPACE VIRTUEL]


«Allô! Alors j’ai décidé de vous faire un vidéo pour vous donner des nouvelles, pis vu qu’on n’avait pas l’occasion de se parler en personne, parce que le téléphone ça coûte beaucoup trop cher, c’est genre 30 euros, pis qu’en plus j’avais pas internet fait qu’on pouvait pas skyper ni chatter, peu importe, bin j’ai décidé de vous faire un vidéo, comme ça on allait pouvoir faire une espèce de discussion virtuelle. Fait que je me suis préparé des questions, pis je vais y répondre au fur et à mesure!

Alors Paris, comment c’était?

Bin Paris, au début, comme je l’ai écrit sur mon blogue, c’était vraiment freakant parce que premièrement j’ai essayé de me promener dans Paris sans carte des lieux, ce qui est une très mauvaise idée. Fait que j’ai commencé à me promener; je trouvais ça bien beau… mais en même temps, bon, je venais juste d’arriver, j’étais encore hyper essoufflé, en sueur etc. Pis là en fin de compte, quand je me rends compte que je sais plus pentoute où je suis, bin tsé je panique intérieurement, fait que là bon, je trouve une carte sur un abribus, là je me mets à la lire, je comprends rien, je sais pas ou ce que… j’ai l’impression que je vais dans le sens opposé d’où ce que je veux m’en aller. Bon, tant pis. Après ça, je continue de marcher. Je me rends dans un dépanneur, pis là je demande une carte «est-ce que vous avez des cartes de Paris?». Là il y a un monsieur à côté, il me dit «bin là  (pis c’était même pas le monsieur au guichet, c’était un monsieur… un client, là)». Il dit : «Bin là une carte… Une carte de quoi?». Là je fais «jsais pas..» «Bin, du secteur?» «Bin, une carte de Paris» «Bin là faudrait savoir ce que vous voulez!». Fait que là, bin finalement, il a compris que je cherchais un «plan» de Paris (parce qu’eux autres ils disent pas une «carte», fait qu’avec ça il m’a dit «ah, ça faut descendre dans le métro». Fait que là je m’en vais dans le métro, pis dans le métro, la madame bin fine, mais elle pensait que je voulais le plan du métro, fait que là j’avais un plan du métro (mais je l’avais déjà anyway). Fait que là je sors, je cherche un peu des places, mais c’est pas évident, pis il n’y a pas grand-chose qui est bien indiqué. Pis là finalement j’arrive à, juste à l’extérieur, il y a comme un espèce de petit kiosque où ils vendent des revues… là je vais voir le monsieur, je fais «bin… est-ce que vous avez des cartes de Paris?». Là, il dit «ah oui c’est juste là!». Là je suis allé m’en chercher une pis pour comme 5 euros, j’avais vraiment une carte avec chaque arrondissement donc c’était vraiment bien, pis c’est ça.

Les places que j’ai faites, bin après ça je me suis promené, c’est surtout les parfumeries qui m’ont guidé fait que j’en ai parcouru pas mal. Bin disons, le soir même je suis allé aux Salons du Palais Royal (le Salon du Palais Royal?)… Bin en tout cas, Serge Lutens!! Pis après ça, bin je me suis rendu… je suis pas mal revenu à mon auberge jeunesse et le lendemain, je me suis rendu dans le quartier du marais : ça c’était vraiment beau, c’était le quartier que j’ai préféré en fait. Mais la place où je voulais aller ouvrait juste à une heure, fait que je suis revenu à la place majeure où il y a toutes les parfumeries. J’ai senti un million de parfums, des parfums à 800 euros pour 30 mL, [etc.]. Je suis retourné au comptoir Guerlain. Guerlain, les parfums je les avais pas mal déjà tous sentis à Québec, mais c’est là que j’ai pu essayer Shalimar, en version parfum [version la plus concentrée de toutes les variations] pis que je suis tombé complètement en amour. Le seul fait, la seule différence, c’est la concentration : c’était tellement fort ce que ça m’a fait que j’ai été obligé d’acheter une bouteille, pis ça c’est tellement cher que j’ai acheté 7,5 mL, pis ça a valu autant que les autres parfums que je me suis acheté. Mais bref, j’arrête de m’étaler là-dessus. Paris, super beau, j’ai fait le louvre [c’est-à-dire que je me suis promené autour, je garde la visite pour une prochaine fois], j’ai vu la tour Eiffel de loin, la basilique naturellement, la basilique du… Pas du Sacré-Cœur? La, en tout cas, celle qui était juste en arrière de mon auberge jeunesse. [C'était effectivement la basilique du Sacré-Coeur]

Pis finalement, as-tu été correct avec tes valises pour aller à Bordeaux?

Bin finalement, j’ai pensé à ça, mon premier réflexe après l’épreuve à Paris : je me suis dit, bon bin ça y est, je vais payer ce qu’il faut, je vais prendre le taxi pis je vais me rendre à la gare du Montparnasse en taxi! Mais là après ça je reparlais avec une madame, pis elle me dit «Ah bin oui mais là ça va être cher!», fait que là, j’y ai repensé, je me suis dit bin je vais prendre le métro, c’est comme 3-4 arrêts, je tofferai mes valises pendant ce temps-là, mais de toute façon, ça me faisait pas beaucoup marcher, parce qu’il y avait un arrêt de métro juste devant.

Mais en fin de compte, dans le métro : des marches et des marches à monter, ça avait aucun bon sens, mais en tout cas, je les ai faites, et il y avait presque toujours quelqu’un qui m’offrait d’en traîner une, ou bin un moment donné, j’étais en train de monter avec mes deux valises comme ça, pis là il y a deux monsieurs qui viennent chacun prendre le bas de ma valise, fait que ça a super bien été. C’était super le fun, les Parisiens ont été vraiment fins, en tout cas, avec moi, ceux que j’ai recontrés étaient supers.

Et Bordeaux?

Bordeaux, c’est [pause] VRAIMENT une belle ville. Tantôt, je pensais à ça : c’est comme un mini Paris, parce que c’est beau partout! Il y a juste de ça (bin là, je parle du centre-ville) des rangées de belles bâtisses en marbre, en pierre, pis l’autre affaire, c’est que c’est vraiment une ville du sud. Tsé, comme des laurier-rose en fleur, des palmiers (!!?) Il y a des palmiers juste là à côté de la résidence, yen a là à côté de la cafétéria, il y en a partout, pis des arbres en fleurs [, etc.]. C’est super beau!

Là, je vais passer vite les questions parce que j’ai pas beaucoup de temps de vidéo!

C’est tu bien compliqué l’administration, l’inscription, la résidence…?

OUI, c’est VRAIMENT compliqué. Tsé, t’arrives à la résidence, premièrement tu fais la file pendant (j’ai fait la file pendant 15 minutes, ça a vraiment été rapide quand j’ai été là la première fois), mais là, bon il me manquait tel papier, pis la fille me donne pas toutes les choses, comme elle a oublié de me donner le câble internet, ce qui est vraiment pas d’adon, etc. Finalement, le lendemain, je reviens parce qu’il fallait que je fasse l’état des lieux, mais je suis arrivé un peu en retard : j’avais un rendez-vous à 9h30, je me présente là, il est 9h35-40, en fait il était et 40. Mais là, il y a une de ces files de personnes, c’est une file de 45 min. Là, je veux pas les dépasser, mais finalement, ce que j’ai fait, je suis allé au téléphone public à l’extérieur pour essayer de les appeler pour avoir une priorité, finalement, non, pas moyen de les appeler, parce que c’est des téléphones qui fonctionnent avec carte. Finalement, ce que j’ai pu faire, c’est que j’ai refait la file 45 minutes, pour qu’elle me dise «Ah bin oui, bin on va appeler!», fait que là, elle appelle la petite madame, pis la petite madame était à ma chambre avant même que j’arrive à ma chambre [le secrétariat est à 1 min. de marche soit dit en passant]. C’est pour dire que j’aurais juste pu la trouver dans la bâtisse pis ça aurait été fait… L’inscription au bureau international, bin ça a pas plus d’allure, là j’ai présenté la convention de l’OFQJ, qui était supposé être ma garantie, «mais non, c’est pas une preuve valable, pour la garantie d’assurance civile, etc.», fait que là j’ai envoyé un message à l’OFQJ, je me suis re-présenté au bureau des relations internationales, premièrement que j’ai cherché pendant 2 heures (ça on passe les détails…), mais finalement, bon, elle a dit c’est correct, je vais accepter, mais je veux quand même avoir un papier officiel de l’OFQJ, qui dit que… en tout cas, ça passe, là… Fait que ça au moins, c’est semi-réglé.

Pis, t’es tu en train de devenir un vrai Français, accent y compris?

Bin comme vous entendez, j’ai encore mon accent québécois, ce qui est une bonne chose. Si je suis en voie de devenir un Français? Bin tsé, faut dire que mon mode de vie s’est adapté pas mal : ici, le soleil se lève beaucoup plus tard, pis il se couche beaucoup plus tard, ce qui fait que, bin naturellement, on vient à se lever plus tard, pis la journée va en conséquence. Le matin, je mange un déjeuner léger, le midi, je mange quand même un bon dîner, pis un bon souper, c’est pas mal comme ça qu’ils vivent d’habitude. Le midi je prends un gros dîner qui me fait toffer jusqu’à comme 7-8 h, pis là c’est rendu que je soupe plus tard, mais je pense que ça fitte bien avec le mode de vie, pis avec mon horaire de cours, je pense que ça va bien fonctionner.

Là une question pour maman : est-ce que je mange bien?

Je pense que je mange super bien! Là, c’est sûr que jusqu’à date, j’ai un menu qui est presque exclusivement végétarien à part pour un peu de saucisson sec, mais je m’organise pour avoir des légumineuses, avec des pâtes, je mange toujours du pain… fait que tsé, mes protéines complémentaires, faut pas s’inquiéter pour ça! Je me fais des beaux repas, full légumes, parce qu’il en faut dans la vie. Pis je mange vraiment beaucoup de pain… De la baguette, là, juste à côté, elle est 75 centimes, alors c’est sûr que j’en profite!

Comment a été ma première journée à l’école?

Ma première journée à l’école, c’était spécial : genre vers 10h j’ai été voir mon horaire, (parce que bon, avec toute l’administration… beurk!), à 10h j’ai vu mon horaire pis je commençais juste à 2h, fait qu’à deux heures je me présente au cours, il devait avoir 120 étudiants à peu près : le prof se présente pas du tout. Fait que là, les étudiants commencent à sortir de la classe, finalement, je sors de la classe moi aussi, là yen a un qui me dit : «heille ça commence bien la session!». Là je fais «ah ouais, mais c’est tu normal que le prof se présente pas?». Là, il me dit «ah en fait, c’est l’administration, c’est vraiment de la merde! C’est comme ça!» Fait qu’en tout cas, je le prends avec un grain de sel.

Pis un dernier mot avant qu’on se laisse?

C’est que je vous aime beaucoup, tout le monde qui lit mon blogue, pis… c’est ça! J’ai hâte d’avoir internet pour qu’on puisse se parler en vrai, ou plus fréquemment, pis sinon, j’ai hâte d’avoir de vos nouvelles! Bye!

[Marmonnement indistinct]»



mercredi 29 août 2012

Paris à la dure!

À 12h00, heure de Paris, nous atterrissions après 6 heures de vol qui se sont bien déroulées. On a eu droit à deux repas, que j'ai trouvé assez bons, avec du vin, bouteille de champagne, tout le kit, quoi! J'ai pu dormir deux fois une heure, et je me suis ainsi impressionné!

À l'aéroport, un bus nous a emmené au terminal et je me suis ensuite rendu au RER pour aller au centre-ville. Avec deux grosses valises, ce n'était pas simple, mais ça allait encore. Par contre, en arrivant à la gare du Nord, il y avait un palier à monter sans escaliers roulants... Faut-il rappeler que chacune de mes valises pesait 28 KILOS chaque. Au moins, un étranger m'a gentiment aidé à en traîner une des deux (d'ailleurs, il a été surpris). Ensuite, pour me rendre à mon auberge jeunesse, le parcours n'était pas compliqué, mais à mi-chemin, j'ai réalisé que les roues de mes valises chancelaient sous la pression, et qu'elles glissaient beaucoup moins facilement tout d'un coup. Sur un gros kilomètre, ça a paru, parce qu'à la fin, j'étais carrément en train de développer mon cardio tellement je forçais pour les traîner.

J'avais peur qu'elles cassent à tout moment et c'était vraiment stressant, alors en arrivant à l'auberge (la chambre n'allait être disponible qu'à 16h00), j'étais un peu découragé du service très sommaire: on me fait payer et on prend mes valises. Et là, pas encore installé, je me suis lancé dans l'aventure. Sans vraie carte de Paris, je pensais pouvoir à peu près m'y retrouver... Alors après avoir tourné en rond, j'ai étudié des plans sur des abribus, j'ai demandé à des passants et des commerçants, pour finalement trouver un guide des arrondissements de Paris à 5 euros. C'était une période éprouvante de ma journée.

Grâce à la carte, j'ai pu me rendre directement au Palais Royal (!!). Là, je me suis rendu presque instantanément à la boutique Serge Lutens, et j'ai enfin pu sentir TOUTE la gamme des exclusifs de Paris. Alors, j'ai laissé la jeune dame m'en badigeonner les bras, et je me suis promené dans le jardin intérieur. Après, j'ai erré pas loin de là jusqu'à la boutique Chanel pour (re-) sentir leurs exclusifs. Il y en a un qui est beaucoup trop cool et que je penserais acheter demain très probablement, en plus d'un Lutens, peut-être. (Dieu sait que j'en achèterais une centaine!)

J'ai continué de flâner, en m'arrêtant aussi pour souper (de bonne heure, vers 18h00), et en continuant vers mon auberge. Non loin de là, un caroussel a retenu mon attention, alors je me suis approché... Pour être pris d'émotion devant une merveille d'architecture. Ce n'était nulle autre que la basilique du Sacré Cœur!! Elle était donc située juste dans ma cour arrière.

Finalement, j'ai pris possession de ma chambre, qui est vraiment bien: elle est décorée de façon très conviviale. Je sais juste pas ce que ça va être de dormir avec 7 autres personnes, en lits superposés grinçants, mais on verra bien!

Là je vais préparer ma journée de demain.

Mathieu

dimanche 29 juillet 2012

Bienvenue!

Bonjour à tous,

Je vous présente mon blogue. C'est un projet à long terme auquel j'espère pouvoir contribuer continuellement et avec une motivation constante.

Je compte publier de façon plus ou moins régulière mes aventures, découvertes et réflexions sur ce que je vivrai ici, question de tenir mes amis et ma famille au courant!

Rendez-vous de temps à autres,
Mathieu