vendredi 26 avril 2013
Micro-nouvelle!
J'achète présentement les billets pour mon voyage de juin!
Pour l'instant, je fais:
Bordeaux - Paris - Copenhague - Berlin
Il me reste à trouver un moyen économique d'aller à München, Annecy, et éventuellement revenir!!
vendredi 19 avril 2013
L'été à Bordeaux
Bonjour tout le monde,
Ça me fait plaisir de trouver du temps pour vous écrire. Désolé de ne pas l'avoir fait plus tôt. J'imagine que vous comprenez que c'est pas facile de garder des bonnes habitudes pour tenir un journal. Disons que ces temps-ci, je m'ennuie beaucoup du Québec, et que plutôt que de vous parler de la France, j'aimerais qu'on me parle de mon pays... Mais bon, je survis très bien, et ce n'est pas une raison pour ne pas profiter de mes dernières semaines ou de ne pas réaliser la chance que j'ai.
Ici, c'est l'été. Des journées à 30°, la plage, la bière sur la terrasse, etc. C'est la belle vie! Depuis hier par contre, il fait frisquet... aux alentours de 15°, mais avec le soleil, pas besoin de gros gilet. Les gitans sont même venus se réinstaller à la fac, près de chez moi. On se croirait en camping, c'est trop bien!
J'ai eu aujourd'hui mon dernier cours. Ça finit sur une belle note: on a été au lac d'Hourtin, dans le Médoc, voir les associations végétales et les successions dunaires, pique-niquer sur le bord de la plage (un pique-nique à la française, pinard y compris!) et visiter le marais restauré depuis 2009.
Les examens s'en viennent à grands pas et on se doute bien qu'avec la météo, le cœur n'est pas aux révisions. Je tâcherai de garder à l'esprit que c'est un dernier effort à faire pour mon séjour d'études à l'étranger et que ça en vaut la peine. De toute façon, ça ne dure que deux semaines.
Côté jardin, les pois poussent tellement vite! Ils ont atteint 15-25 cm et on a posé des branches de bambou en guise de tuteurs. Le lendemain, ils commençaient à monter dessus. Les carottes et les oignons n'ont pas eu beaucoup de succès. On n'a qu'une variété qui prospère pour le moment. Mais c'est une victoire! Nous en avons tellement que nous pourrons les repiquer dans les rangs où les graines n'ont pas trop levé. En fin de semaine, on sème les courges en terre, les poireaux qu'on reproduit pour Kokopelli (avec des oignons qui vont ensuite être envoyés (sous forme de graines) au Mali et d'autres pays pauvres) et on plante d'autres trucs. J'essayerai de penser à amener mon appareil photo, vous montrer comment c'est magnifique!!
Sinon un voyage à Barcelone est organisé. Nous serons quatre et nous y allons pour quatre jours. J'ai bien hâte de visiter! Surtout la Sagrada Familia :)
À part de ça, le théâtre va bien, les cours vont bien et pas mal tout, en fait.
Ah oui, récemment, j'ai réalisé que plus jamais je n'aurais du vin aussi bon marché qu'ici. Je me fais donc un point d'honneur de m'acheter une bouteille par semaine. J'avais arrêté, parce que je le prenais pour acquis, mais je me dis que je vais être bien content d'en avoir profité au max, en rétrospective.
Et j'ai une annonce à faire, mais je ne vais peut-être pas apprendre grand chose à personne, mais je me suis trouvé mon appartement pour l'année prochaine! Jean-François et moi nous cherchions un appartement, et mon amie Manuella (une très bonne amie) m'avait parlé du sien, qui aurait sans doute deux places libres pour l'an prochain. En fin de compte, la fortune a brassé les cartes, et le jour ou j'apprenais que les plans changeaient pour Jean-François, elle m'apprenait qu'il n'y aurait qu'une chambre de libre, finalement. L'appartement est hyper bien situé, entre le conservatoire et l'université (oui, je planifie de pratiquer de temps en temps au conservatoire, question de vivre). J'ai accès aux bus et je serai même près de ma job à l'hôpital (s'ils veulent toujours me reprendre après mon absence prolongée). En fait, je compte me déplacer presque exclusivement en vélo, pour tous les avantages que ça comporte.
La date de mon retour n'est pas fixée précisément, mais ça se dessine de plus en plus. Je prévoyais quitter à la mi-juin, et donc selon les possibilités, ça ressemblera à quelque chose comme du 15 au 18, sujet à changement sans préavis.
Voilà, j'espère avoir fait un tour d'horizon satisfaisant. J'y pense, et je n'ai pas parlé de mon superbe voyage de la semaine de relâche à Paris-de-mon-cœur. En gros, c'était musée d'Orsay, la Cenerentola à l'opéra Garnier, musée de l'Orangerie, musée Pompidou, Cinémathèque, musée d'Orsay (oui oui, deux fois), tour Eiffel, champs Élysées... oublierais-je quelque chose? Ah oui: parfums, bien sûr...
Je pense à vous constamment!! Vous me manquez, tous autant que vous êtes.
Mathieu xxx
Ça me fait plaisir de trouver du temps pour vous écrire. Désolé de ne pas l'avoir fait plus tôt. J'imagine que vous comprenez que c'est pas facile de garder des bonnes habitudes pour tenir un journal. Disons que ces temps-ci, je m'ennuie beaucoup du Québec, et que plutôt que de vous parler de la France, j'aimerais qu'on me parle de mon pays... Mais bon, je survis très bien, et ce n'est pas une raison pour ne pas profiter de mes dernières semaines ou de ne pas réaliser la chance que j'ai.
Ici, c'est l'été. Des journées à 30°, la plage, la bière sur la terrasse, etc. C'est la belle vie! Depuis hier par contre, il fait frisquet... aux alentours de 15°, mais avec le soleil, pas besoin de gros gilet. Les gitans sont même venus se réinstaller à la fac, près de chez moi. On se croirait en camping, c'est trop bien!
J'ai eu aujourd'hui mon dernier cours. Ça finit sur une belle note: on a été au lac d'Hourtin, dans le Médoc, voir les associations végétales et les successions dunaires, pique-niquer sur le bord de la plage (un pique-nique à la française, pinard y compris!) et visiter le marais restauré depuis 2009.
Les examens s'en viennent à grands pas et on se doute bien qu'avec la météo, le cœur n'est pas aux révisions. Je tâcherai de garder à l'esprit que c'est un dernier effort à faire pour mon séjour d'études à l'étranger et que ça en vaut la peine. De toute façon, ça ne dure que deux semaines.
Côté jardin, les pois poussent tellement vite! Ils ont atteint 15-25 cm et on a posé des branches de bambou en guise de tuteurs. Le lendemain, ils commençaient à monter dessus. Les carottes et les oignons n'ont pas eu beaucoup de succès. On n'a qu'une variété qui prospère pour le moment. Mais c'est une victoire! Nous en avons tellement que nous pourrons les repiquer dans les rangs où les graines n'ont pas trop levé. En fin de semaine, on sème les courges en terre, les poireaux qu'on reproduit pour Kokopelli (avec des oignons qui vont ensuite être envoyés (sous forme de graines) au Mali et d'autres pays pauvres) et on plante d'autres trucs. J'essayerai de penser à amener mon appareil photo, vous montrer comment c'est magnifique!!
Sinon un voyage à Barcelone est organisé. Nous serons quatre et nous y allons pour quatre jours. J'ai bien hâte de visiter! Surtout la Sagrada Familia :)
À part de ça, le théâtre va bien, les cours vont bien et pas mal tout, en fait.
Ah oui, récemment, j'ai réalisé que plus jamais je n'aurais du vin aussi bon marché qu'ici. Je me fais donc un point d'honneur de m'acheter une bouteille par semaine. J'avais arrêté, parce que je le prenais pour acquis, mais je me dis que je vais être bien content d'en avoir profité au max, en rétrospective.
Et j'ai une annonce à faire, mais je ne vais peut-être pas apprendre grand chose à personne, mais je me suis trouvé mon appartement pour l'année prochaine! Jean-François et moi nous cherchions un appartement, et mon amie Manuella (une très bonne amie) m'avait parlé du sien, qui aurait sans doute deux places libres pour l'an prochain. En fin de compte, la fortune a brassé les cartes, et le jour ou j'apprenais que les plans changeaient pour Jean-François, elle m'apprenait qu'il n'y aurait qu'une chambre de libre, finalement. L'appartement est hyper bien situé, entre le conservatoire et l'université (oui, je planifie de pratiquer de temps en temps au conservatoire, question de vivre). J'ai accès aux bus et je serai même près de ma job à l'hôpital (s'ils veulent toujours me reprendre après mon absence prolongée). En fait, je compte me déplacer presque exclusivement en vélo, pour tous les avantages que ça comporte.
La date de mon retour n'est pas fixée précisément, mais ça se dessine de plus en plus. Je prévoyais quitter à la mi-juin, et donc selon les possibilités, ça ressemblera à quelque chose comme du 15 au 18, sujet à changement sans préavis.
Voilà, j'espère avoir fait un tour d'horizon satisfaisant. J'y pense, et je n'ai pas parlé de mon superbe voyage de la semaine de relâche à Paris-de-mon-cœur. En gros, c'était musée d'Orsay, la Cenerentola à l'opéra Garnier, musée de l'Orangerie, musée Pompidou, Cinémathèque, musée d'Orsay (oui oui, deux fois), tour Eiffel, champs Élysées... oublierais-je quelque chose? Ah oui: parfums, bien sûr...
Je pense à vous constamment!! Vous me manquez, tous autant que vous êtes.
Mathieu xxx
jeudi 18 avril 2013
Charte faisant office de règlement intérieur pour le jardin collectif étudiant du Domaine du Haut-Carré
Préambule
L’université Bordeaux-I met à disposition des étudiants une parcelle de terrain, située sur son domaine privé du Haut-Carré afin d’y créer un jardin collectif étudiant ayant pour objectif de :
- dynamiser la vie étudiante sur le site de l’université Bordeaux-I ;
- créer un lieu d’échange et de rencontres entre les étudiants ;
- participer à une démarche de développement durable.
Cet aménagement s’inscrit dans le cadre du projet 3B « Biodiversité Biomasse Bordeaux » pour la valorisation de la biodiversité et sa préservation. Le domaine du Haut-Carré étant un des lieux majeurs de zone refuge de la biodiversité urbaine, les techniques de culture mises en œuvre devront participer également aux nouvelles pratiques de gestion différenciée des espaces verts et être respectueuses de l’environnement.
Pour le respect de ces bonnes pratiques et afin d’identifier les étudiants participant au jardin collectif étudiant du Domaine du Haut-Carré, son accès sera réservé uniquement aux seuls membres des associations domiciliées à l’université Bordeaux-I et signataires de la présente Charte.
1 - Objet
L’université Bordeaux-I met gracieusement à disposition des associations domiciliées à l’université Bordeaux-I, une parcelle de terrain d’une superficie approximative de 100 m², situé sur le Domaine du Haut-Carré, devant le bâtiment C5 en façade nord de ce dernier, le long de la rue de la Vieille Tour (cf. plan de situation en annexe).
2 - Destination du terrain
Le terrain mis à disposition est destiné essentiellement à des activités de jardinage, et à titre exceptionnel et sous réserve de l’accord préalable du président de l’université Bordeaux-I, à des activités culturelles à but pédagogique et d’animation associative prévues dans les statuts des associations étudiantes signataires.
Toute activité à but lucratif est interdite. Les fruits récoltés appartiennent aux associations utilisatrices et signataires de la Charte. Ils seront recueillis par les adhérents du jardin collectif étudiant pour leur propre consommation. A titre particulier, ils pourront être distribués par les adhérents lors d’événements de promotion ou de mise en valeur de la biodiversité du potager (exemple : Festival Les Créa’tudes).
L’achat des graines, plants et autres semences sera financé exclusivement par les associations étudiantes signataires. Cet achat pourra faire l’objet d’un dépôt de demande de subvention dans le cadre du fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE).
Est interdite la culture de tous végétaux contraire à la loi.
Les associations signataires de la présente Charte s’engagent à respecter, en toutes circonstances, les lois et règlements se rapportant tant à l’occupation des lieux qu’aux activités autorisées. L’affichage publicitaire ainsi que le stockage de matériaux qui ne répondent pas à l’usage du jardin sont interdits.
3 - Accès au jardin potager
L’accès des véhicules ne pourra se faire qu’aux horaires d’ouverture du portail automatique du Domaine du Haut-Carré : du lundi au vendredi de 6h30 à 20h30 et le samedi de 7h00 à 11h30. En dehors de ces plages horaires, l’accès ne pourra être que piéton.
Pendant les périodes de fermeture administrative de l’Université Bordeaux-I, l’accès au jardin potager est autorisé uniquement aux piétons.
4 - Durée
Le terrain est mis à disposition des associations étudiantes signataires pour la durée d’une année universitaire.
Au début de chaque année universitaire, les associations étudiantes souhaitant participer au jardin potager du Domaine du Haut-Carré devront se faire connaître auprès du Bureau de la Vie Etudiante de l’Université Bordeaux-I, et le nouveau bureau constitué devra prendre connaissance de la charte et s’engager à la respecter en la signant.
5 - Entretien des espaces mis à disposition
Les associations étudiantes utilisatrices du jardin potager devront procéder au nettoyage et à l’entretien courant du jardin potager.
L’université Bordeaux-I facilitera l’accès à l’eau à partir d’une borne fontaine située à l’angle du bâtiment C5, et à un espace de rangement de l’outillage.
Les associations étudiantes et les membres participant au jardin potager ne pourront procéder à aucun aménagement, à aucune construction ni à aucune transformation des lieux sans l’autorisation préalable et écrite du président de l’université Bordeaux-I.
6 - Responsabilité, assurances
Les associations étudiantes exercent leurs activités sous leur responsabilité exclusive. Elles s’engagent à souscrire les contrats d’assurances couvrant les risques inhérents à leurs activités. Elles devront donc fournir une attestation d’assurance en responsabilité civile couvrant la période considérée.
7 - Fin anticipée de la mise à disposition
Le président de l’université Bordeaux-I peut mettre fin à tout moment et sans préavis à la mise à disposition, notamment en cas de manquement aux règles sus-énoncées, du règlement intérieur de l’université, ou aux lois et règlements en vigueur. Le motif peut être d’ordre particulier ou général.
Cette décision peut s’appliquer à l’égard de l’ensemble des associations bénéficiaires, ou de l’une ou plusieurs d’entre elles seulement.
Cette décision ne peut donner lieu au versement d’aucune indemnité d’éviction.
9 - Litiges
Tout différend non préalablement réglé à l’amiable avec l’université est susceptible de recours devant les tribunaux compétents de Bordeaux.
Fait à Talence le ……………………
Le président de l’université Bordeaux-I Le président de l’association Astragale et la Fourmi
Dean LEWIS Clément LALAIT
mardi 26 mars 2013
dimanche 3 mars 2013
Premier message de mes 22 ans!
Bonjour,
Après le mois de février (le plus épuisant), je reviens! Il s'en est passé des choses, et paradoxalement, plus il se passe de choses dans ma vie, moins je peux en parler.
Alors par quoi commencer?
Par ce qui occupe tout mon temps: le potager!!
Vous aurez deviné que le projet a pu aller de l'avant. Dernièrement, le règlement intérieur, c'est-à-dire l'inscription du projet dans la réalité concrète de l'université et de toute son administration, vient d'être signé par le président de l'Université et de l'Astragale et la fourmi. Quand Clément nous l'a lu, l'autre jour au jardin, j'ai ressenti une énorme fierté. Tous mes efforts enfin portent fruit et sont concrétisés sur papier. [Mot sur le règlement intérieur].
Il y a donc eu des réunions, puis, beaucoup de travail. La première étape, c'était de préparer la terre pour pouvoir accueillir les semences dès que le temps serait venu. On a donc demandé l'aide d'une autre association avec un jardin partagé à Bordeaux III pour avoir quelques outils, qu'on a dû transporter dans un panier d'épicerie et deux brouettes sur plus de 2 kilomètres, à la pluie. En fin de compte, c'était un bon investissement, puisqu'on a pu les garder pendant un mois environ (on vient de les rapporter). [Mot sur l'achat de matériel].
C'est donc sur plusieurs heures qu'on a construit, petit à petit, le terrain. Le jardinier nous avait retourné 200 mètres carrés et nous avons aménagé des buttes sur presque toute sa surface. Ça peut paraître niaiseux, mais c'est très long: sur certaines buttes, il a fallu ameublir la terre sur 50-60 centimètres et sur d'autres, il fallait creuser sur 35 centimètres, déplacer la terre, remplir de copeaux de bois, et remettre la terre. Mais le principe, c'est qu'une fois que c'est fait, c'est fini. On ne retourne plus la terre pour le restant de sa vie. [Mot sur la cabane]
Comme vous pouvez voir, le terrain autour est superbe, avec beaucoup d'arbres, en plus d'être un peu isolé, le tout proche de l'université (5 minutes à pied du bâtiment principal où se trouve le local de l'association!).
À part des buttes, qu'est-ce qu'on a fait? On a installé un collecteur d'eau près d'un garage situé tout près (il a fallu transporter des pierres en calcaire humide, c'est très lourd!!), on a monté un bac à compost, on a rencontré une association de jardins partagés pour avoir quelques conseils, on a sollicité des dons pour avoir des graines (et en avons reçu pour plus de 300 euros), on a distribué des tracts et fait des collectes d'outils usagés sur les marchés pendant trois semaines (avec de bons résultats), on a dessiné les plans du jardin, on a fait des recherches sur les techniques de buttes, sur les associations végétales, sur le jardinage écologique et nous nous sommes fait des muscles! [Détailler tout]
Lundi passé, on a semé les premières graines, et on a continué hier matin. Les pois sont semés, ainsi que les oignons et les carottes. [Mot sur les semences anciennes] [Mot sur le calendrier lunaire].
Ah, et de nouveaux amis aussi. On est une bonne quinzaine à s'impliquer. Donc c'est ça, je suis bien content d'avoir pris un cours en moins cette session-ci, comme ça je peux mettre le temps dans le jardin. Ça fait déjà au moins 30h que je mets, et ça n'est pas fini, mais c'est tellement passionnant que j'en mettrais encore plus! Il faut juste que mes études n'en souffrent pas.
Mais une chose qui est très bien, c'est que les gros travaux sont terminés. Alors, il va surtout rester à établir un calendrier d'entretien, pour faire les arrosages et désherbages.
Comme vous pouvez le voir, cette page est en chantier: je la compléterai quand je trouverai du temps!!
Mathieu
Après le mois de février (le plus épuisant), je reviens! Il s'en est passé des choses, et paradoxalement, plus il se passe de choses dans ma vie, moins je peux en parler.
Alors par quoi commencer?
Par ce qui occupe tout mon temps: le potager!!
Vous aurez deviné que le projet a pu aller de l'avant. Dernièrement, le règlement intérieur, c'est-à-dire l'inscription du projet dans la réalité concrète de l'université et de toute son administration, vient d'être signé par le président de l'Université et de l'Astragale et la fourmi. Quand Clément nous l'a lu, l'autre jour au jardin, j'ai ressenti une énorme fierté. Tous mes efforts enfin portent fruit et sont concrétisés sur papier. [Mot sur le règlement intérieur].
Il y a donc eu des réunions, puis, beaucoup de travail. La première étape, c'était de préparer la terre pour pouvoir accueillir les semences dès que le temps serait venu. On a donc demandé l'aide d'une autre association avec un jardin partagé à Bordeaux III pour avoir quelques outils, qu'on a dû transporter dans un panier d'épicerie et deux brouettes sur plus de 2 kilomètres, à la pluie. En fin de compte, c'était un bon investissement, puisqu'on a pu les garder pendant un mois environ (on vient de les rapporter). [Mot sur l'achat de matériel].
C'est donc sur plusieurs heures qu'on a construit, petit à petit, le terrain. Le jardinier nous avait retourné 200 mètres carrés et nous avons aménagé des buttes sur presque toute sa surface. Ça peut paraître niaiseux, mais c'est très long: sur certaines buttes, il a fallu ameublir la terre sur 50-60 centimètres et sur d'autres, il fallait creuser sur 35 centimètres, déplacer la terre, remplir de copeaux de bois, et remettre la terre. Mais le principe, c'est qu'une fois que c'est fait, c'est fini. On ne retourne plus la terre pour le restant de sa vie. [Mot sur la cabane]
Comme vous pouvez voir, le terrain autour est superbe, avec beaucoup d'arbres, en plus d'être un peu isolé, le tout proche de l'université (5 minutes à pied du bâtiment principal où se trouve le local de l'association!).
À part des buttes, qu'est-ce qu'on a fait? On a installé un collecteur d'eau près d'un garage situé tout près (il a fallu transporter des pierres en calcaire humide, c'est très lourd!!), on a monté un bac à compost, on a rencontré une association de jardins partagés pour avoir quelques conseils, on a sollicité des dons pour avoir des graines (et en avons reçu pour plus de 300 euros), on a distribué des tracts et fait des collectes d'outils usagés sur les marchés pendant trois semaines (avec de bons résultats), on a dessiné les plans du jardin, on a fait des recherches sur les techniques de buttes, sur les associations végétales, sur le jardinage écologique et nous nous sommes fait des muscles! [Détailler tout]
Lundi passé, on a semé les premières graines, et on a continué hier matin. Les pois sont semés, ainsi que les oignons et les carottes. [Mot sur les semences anciennes] [Mot sur le calendrier lunaire].
Ah, et de nouveaux amis aussi. On est une bonne quinzaine à s'impliquer. Donc c'est ça, je suis bien content d'avoir pris un cours en moins cette session-ci, comme ça je peux mettre le temps dans le jardin. Ça fait déjà au moins 30h que je mets, et ça n'est pas fini, mais c'est tellement passionnant que j'en mettrais encore plus! Il faut juste que mes études n'en souffrent pas.
Mais une chose qui est très bien, c'est que les gros travaux sont terminés. Alors, il va surtout rester à établir un calendrier d'entretien, pour faire les arrosages et désherbages.
Comme vous pouvez le voir, cette page est en chantier: je la compléterai quand je trouverai du temps!!
Mathieu
mercredi 16 janvier 2013
Comment initier un potager étudiant, ou La bureaucratie française.
Je reviens déjà vous donner des nouvelles de moi!
D'abord, laissez-moi vous dire que l'hiver bordelais n'en est pas un. C'est simplement un remake du déluge. Mes amis organisent un café-débat samedi et misent, pour attirer le monde, sur le fait qu'on sera «au chaud». Je dis qu'au moins on sera «au sec».
Sinon ma session vient tout juste de recommencer. Les premiers cours sont de la pure révision de concepts qu'on a vu à l'université (même pour les Français), mais je crois qu'en bout de ligne, ça risque d'être plus intéressant que ma première session. En tout cas, je ne me ferai pas prendre à la dernière minute cette fois. J'ai appris!
Hier, j'ai eu mon premier cours de dégustation des vins de Bordeaux. C'est dans la bâtisse du CIVB dans le coeur historique de Bordeaux (classé à l'UNESCO), dans une salle située à l'étage (pour ceux qui connaissent la bâtisse). Elle est super chaleureuse, avec des places séparées par des petits paravents semi-transparents pour assurer l'intimité (utile quand vient le temps de cracher), avec une lampe et un mini-lavabo pour chaque personne, avec vue sur les Quinconces. Les cours durent deux heures, aussi étais-je surpris de constater que le temps passait vite et qu'après 1h30, on était encore à parler des bases, sans avoir vu, senti ou goûté la moindre goutte de quoi que ce soit. Je pouvais cependant me fier à la prof, qui nous avait averti qu'elle débordait parfois. Finalement, on a pu sentir 4 échantillons d'arômes des vins que nous devions identifier (citron, poivre, cassis et noisette grillée), goûter à des solutions tour à tour sucrées (à la limite de la perception), acides (à l'acide tartrique, le principal acide des vins), amères (quinine, retrouvée dans les agrumes, surtout chez le pamplemousse) et âpres (tannins provenant de bois torréfié), avant de goûter à trois vins, soit un Bordeaux clairet, un Bordeaux supérieur (rouge) et un Premières côtes de Bordeaux (liquoreux). En somme, de très bons vins, naturellement. En fin de compte, la séance a duré trois grosses heures!! C'était super intéressant, et j'ai hâte à la suite!
Maintenant, venons-en au coeur du sujet. Hier soir, le président de l'Astragale et la fourmi, Clément, me contacte sur Facebook. «Le message peut pas être envoyé pour des questions de sécurité.»
Le «message», c'était l'invitation officielle pour la première réunion du jardin que j'envoyais aux trois années de notre licence. Une dame des Loisirs et Communications (avec qui j'ai travaillé au projet 3B) devait envoyer la lettre à la présidence qui la validerait et l'enverrait par la suite aux étudiants concernés. Quelle ne fut pas ma colère de lire ces mots que m'envoyait Clément. Après avoir traité la présidence de noms et après avoir chialé sur le processus, il me dit que c'est un problème mineur et transitoire (c'est un petit comique). Pour en avoir le coeur net (et après avoir passé une nuit un peu agitée), je me suis rendu au bureau d'Anne (la dame des Loisirs et Communications) pour avoir la version officielle. Avant de continuer, je veux préciser que cette madame est vraiment super, elle est du bord des étudiants et n'hésite pas à donner de son temps pour nous aider, pour contacter les gens «compétents», etc.
Elle m'a donc expliqué que la présidence avait dit «Oh ho! Tout cela ne semble pas très officiel! Nous voulons une signature». Anne a donc contacté Jean (celui qui nous a donné le terrain), qui a produit cette signature officielle dans la journée. Mais cela n'était pas tout, car il y avait la fameuse question de sécurité. Comme le Haut-Carré (le domaine sur lequel le potager est situé) ferme vers 20h et quelques sur semaine et demeure fermé la fin de semaine, il nous faut des «accès». Peu importe si le jardinier qui nous parraine les a, peu importe si on n'y travaille que sur semaine, la présidence refusera de faire passer TOUT message, tant qu'elle n'aura pas réglé cette question. Selon Anne, c'est une affaire d'une à deux semaines, et je me dis que si on doit se faire poser des bâtons dans les roues, c'est mieux en hiver que lors du début des travaux!
Alors c'est ça, et pour citer Anne, «c'est à se cogner la tête contre les murs». Elle ne m'a pas caché sa honte devant le fait que le grand stéréotype français de la lourdeur administrative se révélait au grand jour (je réalise que Goscinny n'aura même pas eu besoin d'exagérer pour sa maison qui rend fou). Quant à moi, je n'ai pas hésité à la remercier pour ce qu'elle faisait pour moi, et que j'appréciais beaucoup de savoir des gens qui m'appuient dans les démarches difficiles.
Le résultat, c'est qu'on aura beaucoup moins de publicité pour la réunion de lundi, mais ce n'est que partie remise. Tout le monde qui le souhaitera pourra mettre les mains à la terre dès que l'administration se sera repue de signatures officielles autres courbettes bureaucratiques.
Mathieu
D'abord, laissez-moi vous dire que l'hiver bordelais n'en est pas un. C'est simplement un remake du déluge. Mes amis organisent un café-débat samedi et misent, pour attirer le monde, sur le fait qu'on sera «au chaud». Je dis qu'au moins on sera «au sec».
Sinon ma session vient tout juste de recommencer. Les premiers cours sont de la pure révision de concepts qu'on a vu à l'université (même pour les Français), mais je crois qu'en bout de ligne, ça risque d'être plus intéressant que ma première session. En tout cas, je ne me ferai pas prendre à la dernière minute cette fois. J'ai appris!
Hier, j'ai eu mon premier cours de dégustation des vins de Bordeaux. C'est dans la bâtisse du CIVB dans le coeur historique de Bordeaux (classé à l'UNESCO), dans une salle située à l'étage (pour ceux qui connaissent la bâtisse). Elle est super chaleureuse, avec des places séparées par des petits paravents semi-transparents pour assurer l'intimité (utile quand vient le temps de cracher), avec une lampe et un mini-lavabo pour chaque personne, avec vue sur les Quinconces. Les cours durent deux heures, aussi étais-je surpris de constater que le temps passait vite et qu'après 1h30, on était encore à parler des bases, sans avoir vu, senti ou goûté la moindre goutte de quoi que ce soit. Je pouvais cependant me fier à la prof, qui nous avait averti qu'elle débordait parfois. Finalement, on a pu sentir 4 échantillons d'arômes des vins que nous devions identifier (citron, poivre, cassis et noisette grillée), goûter à des solutions tour à tour sucrées (à la limite de la perception), acides (à l'acide tartrique, le principal acide des vins), amères (quinine, retrouvée dans les agrumes, surtout chez le pamplemousse) et âpres (tannins provenant de bois torréfié), avant de goûter à trois vins, soit un Bordeaux clairet, un Bordeaux supérieur (rouge) et un Premières côtes de Bordeaux (liquoreux). En somme, de très bons vins, naturellement. En fin de compte, la séance a duré trois grosses heures!! C'était super intéressant, et j'ai hâte à la suite!
Maintenant, venons-en au coeur du sujet. Hier soir, le président de l'Astragale et la fourmi, Clément, me contacte sur Facebook. «Le message peut pas être envoyé pour des questions de sécurité.»
Le «message», c'était l'invitation officielle pour la première réunion du jardin que j'envoyais aux trois années de notre licence. Une dame des Loisirs et Communications (avec qui j'ai travaillé au projet 3B) devait envoyer la lettre à la présidence qui la validerait et l'enverrait par la suite aux étudiants concernés. Quelle ne fut pas ma colère de lire ces mots que m'envoyait Clément. Après avoir traité la présidence de noms et après avoir chialé sur le processus, il me dit que c'est un problème mineur et transitoire (c'est un petit comique). Pour en avoir le coeur net (et après avoir passé une nuit un peu agitée), je me suis rendu au bureau d'Anne (la dame des Loisirs et Communications) pour avoir la version officielle. Avant de continuer, je veux préciser que cette madame est vraiment super, elle est du bord des étudiants et n'hésite pas à donner de son temps pour nous aider, pour contacter les gens «compétents», etc.
Elle m'a donc expliqué que la présidence avait dit «Oh ho! Tout cela ne semble pas très officiel! Nous voulons une signature». Anne a donc contacté Jean (celui qui nous a donné le terrain), qui a produit cette signature officielle dans la journée. Mais cela n'était pas tout, car il y avait la fameuse question de sécurité. Comme le Haut-Carré (le domaine sur lequel le potager est situé) ferme vers 20h et quelques sur semaine et demeure fermé la fin de semaine, il nous faut des «accès». Peu importe si le jardinier qui nous parraine les a, peu importe si on n'y travaille que sur semaine, la présidence refusera de faire passer TOUT message, tant qu'elle n'aura pas réglé cette question. Selon Anne, c'est une affaire d'une à deux semaines, et je me dis que si on doit se faire poser des bâtons dans les roues, c'est mieux en hiver que lors du début des travaux!
Alors c'est ça, et pour citer Anne, «c'est à se cogner la tête contre les murs». Elle ne m'a pas caché sa honte devant le fait que le grand stéréotype français de la lourdeur administrative se révélait au grand jour (je réalise que Goscinny n'aura même pas eu besoin d'exagérer pour sa maison qui rend fou). Quant à moi, je n'ai pas hésité à la remercier pour ce qu'elle faisait pour moi, et que j'appréciais beaucoup de savoir des gens qui m'appuient dans les démarches difficiles.
Le résultat, c'est qu'on aura beaucoup moins de publicité pour la réunion de lundi, mais ce n'est que partie remise. Tout le monde qui le souhaitera pourra mettre les mains à la terre dès que l'administration se sera repue de signatures officielles autres courbettes bureaucratiques.
Mathieu
mercredi 9 janvier 2013
Bonne année!
Suite à la demande de plusieurs, mais surtout au départ de ma famille pour le Québec, dont je m'ennuie, je retourne sur mon blogue pour vous mettre au courant des dernières semaines!
C'est de la faute aux examens.
Comme j'ai été un mauvais étudiant cette session-ci (je suis en voyage, après tout!), je n'ai pas étudié de la session, mais uniquement rendu à 2 semaines des -uniques- examens. J'ai donc cessé d'exister, sauf pour ma chambre, mes notes et mon ordinateur portable. J'ai tout de même trouvé le temps de planter des arbres avec le projet 3B, mais c'était au détriment de l'étude que je devais faire.
Mes examens se sont déroulé tantôt bien, tantôt mal, mais au final, j'ai espoir de passer dans tous mes cours. Cela dit, les examens sont très difficiles, d'une part parce qu'ils sont récapitulatifs, et d'une autre, parce qu'ils sont faits comme ça. Par exemple, en physiologie animale, on avait vu quatre sujets dans la session, avec trois professeurs différents: le système cardiovasculaire, la digestion, le système musculaire et la reproduction. Il fallait donc étudier ces quatre matières, alors qu'il n'y en avait que deux à l'examen. Par exemple, pour le sujet de reproduction (sujet qui est justement tombé à l'examen...), l'étude devait servir à être capable de redonner le cours entièrement. La prof ne posait même pas de question, elle écrivait «La GnRH, sa structure, son mode de production, son mode d'action, les organes ciblés, et ses modes de régulation. Un schéma serait le bienvenu.» Alors il faut ni plus ni moins, pour se dire prêt, être capable de redonner le cours en entier, prêt à toute éventualité. Ce qui n'est pas dit dans l'histoire, c'est que la prof elle-même préférait lire des textes subtilement tirés de Wikipedia, plutôt que de composer elle-même son cours.
Pour le projet, ça a beaucoup avancé, même si on pourrait croire que tout le travail que j'ai fourni après 2 mois et demi n'a servi à rien: nous avons un emplacement de jardin pour les étudiants! À force de s'essayer, il y a enfin un monsieur qui s'est décidé à nous laisser un bout de terrain derrière l'université. Ça avait l'air tellement facile et niaiseux, c'en est déconcertant: le monsieur en question n'a même pas eu besoin de voir le terrain qu'on avait délimité! À partir de maintenant, donc, je vais réunir du monde et on va commencer à travailler sur ça. Ça devrait me garder occupé, considérant qu'en plus, je devrais commencer à étudier mes cours dès le début !!
Après les examens, finalement, il y a eu, bien sûr, la préparation pour les deux semaines en famille, suivie de leur arrivée.
C'était un super beau voyage, je pense. Ils ont affirmé avoir beaucoup aimé, et je suis du même avis. On a visité plusieurs endroits que j'avais déjà faits, en plus de quelques nouveaux, qui étaient très bien. On a bu beaucoup de vin, j'ai fait beaucoup de canelés (j'ai hâte de vous en faire, maudit que c'est bon!) et d'autre popote.
Je leur laisserai le soin de vous raconter toutes les péripéties!
Je vous souhaite donc une bonne année 2013!
À bientôt,
Mathieu
C'est de la faute aux examens.
Comme j'ai été un mauvais étudiant cette session-ci (je suis en voyage, après tout!), je n'ai pas étudié de la session, mais uniquement rendu à 2 semaines des -uniques- examens. J'ai donc cessé d'exister, sauf pour ma chambre, mes notes et mon ordinateur portable. J'ai tout de même trouvé le temps de planter des arbres avec le projet 3B, mais c'était au détriment de l'étude que je devais faire.
Mes examens se sont déroulé tantôt bien, tantôt mal, mais au final, j'ai espoir de passer dans tous mes cours. Cela dit, les examens sont très difficiles, d'une part parce qu'ils sont récapitulatifs, et d'une autre, parce qu'ils sont faits comme ça. Par exemple, en physiologie animale, on avait vu quatre sujets dans la session, avec trois professeurs différents: le système cardiovasculaire, la digestion, le système musculaire et la reproduction. Il fallait donc étudier ces quatre matières, alors qu'il n'y en avait que deux à l'examen. Par exemple, pour le sujet de reproduction (sujet qui est justement tombé à l'examen...), l'étude devait servir à être capable de redonner le cours entièrement. La prof ne posait même pas de question, elle écrivait «La GnRH, sa structure, son mode de production, son mode d'action, les organes ciblés, et ses modes de régulation. Un schéma serait le bienvenu.» Alors il faut ni plus ni moins, pour se dire prêt, être capable de redonner le cours en entier, prêt à toute éventualité. Ce qui n'est pas dit dans l'histoire, c'est que la prof elle-même préférait lire des textes subtilement tirés de Wikipedia, plutôt que de composer elle-même son cours.
Pour le projet, ça a beaucoup avancé, même si on pourrait croire que tout le travail que j'ai fourni après 2 mois et demi n'a servi à rien: nous avons un emplacement de jardin pour les étudiants! À force de s'essayer, il y a enfin un monsieur qui s'est décidé à nous laisser un bout de terrain derrière l'université. Ça avait l'air tellement facile et niaiseux, c'en est déconcertant: le monsieur en question n'a même pas eu besoin de voir le terrain qu'on avait délimité! À partir de maintenant, donc, je vais réunir du monde et on va commencer à travailler sur ça. Ça devrait me garder occupé, considérant qu'en plus, je devrais commencer à étudier mes cours dès le début !!
Après les examens, finalement, il y a eu, bien sûr, la préparation pour les deux semaines en famille, suivie de leur arrivée.
C'était un super beau voyage, je pense. Ils ont affirmé avoir beaucoup aimé, et je suis du même avis. On a visité plusieurs endroits que j'avais déjà faits, en plus de quelques nouveaux, qui étaient très bien. On a bu beaucoup de vin, j'ai fait beaucoup de canelés (j'ai hâte de vous en faire, maudit que c'est bon!) et d'autre popote.
Je leur laisserai le soin de vous raconter toutes les péripéties!
Je vous souhaite donc une bonne année 2013!
À bientôt,
Mathieu
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