Je vais profiter de ma fin de semaine plus relax pour vous parler un peu de ce qui se passe dans ma vie.
Hier, j'ai fait un tour photo de la ville, pour capturer des belles images du centre-ville (tout le trajet de tram Hôtel de Ville- Quinconces- Place de la Bourse). J'ai visité la tour Pey-Berland, le clocher séparé de la cathédrale Saint-André. Comme je suis résident de l'UE, c'était gratuit (un des nombreux avantages des moins de 26 ans ici). En montant dans l'escalier étroit, c'est presque impossible de ne pas ressentir un mini sentiment de claustrophobie, quand après une longue montée, on réalise qu'on n'a aucune idée de combien de marches il reste à monter pour atteindre la première terrasse. Par contre, ça en vaut vraiment la peine! Je vais sans doute y retourner pendant l'année, parce que c'est vraiment quelque chose.
Soit dit en passant, je vais mettre les photos quand le cœur me le dira, donc pas tout de suite... Mais vous allez capoter ;)
Après, je rencontrais des gens pour un projet: je vous en reparle dans quelques instants.
J'ai fait l'épicerie, j'ai soupé, et on est sorti entre québécois (comme la veille d'ailleurs). En fait, la veille, j'avais proposé un peu tard d'aller en ville prendre un verre, mais Annick et Vincent n'avaient pas répondu à l'appel. En fin de compte, on s'est retrouvé au même bar, comme quoi le hasard fait bien les choses.
Sinon, mes occupations ces temps-ci sont le travail scolaire (d'ailleurs, je dois faire passer un sondage auprès d'une vingtaine de personnes du Québec pour mon cours d'écologie, je vous mettrai bientôt le lien sur mon blogue et je l'enverrai par courriel en plus. Merci d'avance!), pratiquer le piano, finir les documents relatifs à mon établissement à Bordeaux, la cuisine et me promener sur le campus pour diverses inscriptions, informations, etc. Par exemple, je me suis inscrit à deux activités parascolaires, soit le théâtre et... la danse contemporaine (!!). J’espérais qu'il y ait d'autres styles, mais non, donc c'est pas grave: je vais sortir de ma zone de confort et je crois que ça peut être une bonne chose. Pour ce qui est du théâtre, la première session est consacrée entièrement à apprendre la technique de scène, et la deuxième sert à préparer la pièce de théâtre (une autre bonne raison de partir pour un an!). J'ai extrêmement hâte de commencer demain à 20h00, et je crois que ça va être super stimulant!
Bon, pour mon «projet»! Alors en arrivant ici, une chose m'a choqué: on ne peut pas faire de compost sur le campus... Pour moi, c'est un peu aberrant, considérant que mon sac de poubelle (bien que peu volumineux) est composé principalement de résidus organiques. Je me disais qu'il y avait peut-être quelque chose à faire. Au courant des jours qui suivirent, j'ai également remarqué que le campus, avec ses airs d'Europe de l'Est, était pourvu de grands espaces où seul poussait un gazon maigre, sec et raide. Finalement, j'ai aussi remarqué qu'au sein de mon habitation, il n'y avait aucune activité de socialisation qui était organisée, pas plus qu'il n'y avait d'association des étudiants de biologie.
Trois idées de projet ont donc germé dans mon esprit: compost, plantation d'arbres et jardin collectif. Mais comment faire? À qui parler? J'ai donc composé une lettre pour présenter le projet à mes collègues de bio, afin de recruter, et je l'ai envoyé à quelques uns de mes amis du Québec. J'ai reçu beaucoup d'excellents commentaires, en ce sens qu'ils m'ont permis de prendre du recul par rapport à mes initiatives et à relativiser certaines choses, tout en m'encourageant. J'ai ensuite écrit à la secrétaire du programme de bio, pour savoir s'il y avait moyen de faire des envois mails groupés aux étudiants. J'ai été vraiment chanceux: elle m'a redirigé vers le BVE (bureau de la vie étudiante), siège des associations étudiantes. La madame voulait me rencontrer pour discuter de mon projet.
Je m'y suis donc rendu, et on a parlé un peu de tout ça. Elle m'a conseillé d'écrire à l'Astragale et le fourmi, une association de biologie qui a pour but de faire connaître la faune et la flore. Je les ai donc contacté pour savoir si mon projet pouvait les intéresser. En procédant ainsi, j'aurais l'occasion de m'intégrer à leur groupe et ainsi éviter toutes les démarches administratives lourdes pour initier une association étudiante.
J'ai donc rencontré Clément et Julie samedi, et on a échangé sur nos projets respectifs. Je suis heureux d'être tombé sur des gens intéressés, motivés et dynamiques! J'ai même appris que les associations étaient relativement choyées à l'université en ce qui a trait au financement des projets, mais qu'il fallait déposer ceux-ci avant le 22 octobre, donc pas de temps à perdre!
Aujourd'hui, je m'informe sur la faisabilité des projets, j'écris des mails à du monde un peu partout, et j'ai bien hâte de voir comment tout ça va se dessiner. On s'entend que les chances sont qu'en repartant, je n'aie pas transformé le campus en forêt de permaculture avec un système de compost auto-géré... cela dit, j'espère pouvoir me concentrer sur un projet, aussi simple soit-il, pour le concrétiser et le mener à terme (ou assez loin), en espérant pouvoir donner un certain sentiment de fierté aux participants, assez pour qu'ils aient l'ambition de continuer après!
Parfois c'est difficile de tout faire et de garder le moral, parce que, je dois l'avouer, je m'ennuie un peu de mon monde au Québec (beaucoup, par moments), mais je fonce, et je passe au-travers de ces petits downs existentiels!!
J'ai oublié: près du Grand Théâtre, je suis allé visiter une parfumerie, et j'ai senti les parfums Amouage (encore une ligne trop hot qui vend des bouteilles à 300$ les 50 ml...). Bref, ça sentait hyper bon et hyper riche.
À bientôt!
Mathieu
Ah pis 'garde ;)
Place de la bourse |
Cathédrale Saint-André, vue de la tour Pey-Berland |
Grand Théâtre de Bordeaux |
Donc je vais peut-être devoir éliminer les premières ou les moins pertinentes au fur et à mesure que j'en ajoute... On verra! Je les ai mises le plus gros possible, tant qu'à pas pouvoir en mettre d'autres!